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  • Je n'étais qu'un bébé et déjà tu buvais.
    J'ai grandi et malheureusement, tu ne t'es pas arrêté.
    Combien de fois en pleine nuit je t'ai entendu rentrer ?
    Crier, frapper et tomber dans les escaliers...
    Combien de fois ma sœur est venue se réfugier dans mon lit,
    Quand tu rentrais saoul en pleine nuit...
    Combien de fois tu nous as fait pleurer ?
    Combien de fois je ne voulais pas rentrer,
    De peur d'encore te voir en train de te saouler ?
    La seule personne qui t'importe c'est toi,
    Mais il y a quelqu'un à qui tu as oublié de penser : Moi.
    Est-ce que tu t'es déjà rendu compte du mal que tu me fais ?
    Est-ce que tu as déjà compté le nombre de fois où tu m'as fait pleurer ?
    Non bien sûr, tu n'en as aucune idée...
    Pendant un moment je ne savais plus quoi faire,
    J'étais à bout, j'avais envie d'hurler,
    Mais la seule option avec toi, c'est se taire...
    Je croyais que mes rêves et mon avenir étaient brisés,
    Mais, on m'a aidée à me relever...
    Aujourd'hui j'essaye d'être forte,
    Et si jamais tu ne changes, peu importe...
    Moi j'ai essayé de t'aimer pour ce que tu étais,
    Même si parfois j'ai l'impression que tout cela est en train de s'effacer...

    Auteur : Petivikin

    Etre sans cesse en train de se poser la question du pourquoi il boit ? Essayer de comprendre cette souffrance intérieure qui le ronge et qui le fait souffrir.
    Une enfance avec la peur au ventre de savoir ce qui allait se passer le soir, les cris, les disputes, les larmes... Allait-il rentrer sans accident, sans se faire arrêter par la police... Une enfance traumatisée qui laisse des séquelles morales même durant la vie adulte.
    Puis quelques années de tranquilité, qu'est ce que ça fait du bien.
    Mais le poison a refait surface et toutes ces peurs avec.
    Tous ces mots dits et qui disparaissent de sa mémoire quand les vapeurs de l'alcool s'envolent, mais qui font si mal à ceux qui les entendent.
    J'ai tellement mal au plus profond de mon être, je ne sais pas quoi faire, comment l'aider. Il s'enfonce petit à petit, devient tellement dur, agressif. Et elle qui l'enfonce, le déteste. Comment peut on être si différente toutes les deux ?
    J'ai eu tellement peur hier soir. Ca m'arrache le coeur de le voir dans cet état. Merci Seigneur qu'il n'ait rien eu de grave. 
    Si il pouvait se rendre compte du mal qu'il fait autour de lui, mais non, on a beau le lui dire mais rien n'y fait.

     


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